NINA LAISNÉ
PLATÔ ACCOMPAGNE NINA LAISNÉ POUR LA PRODUCTION ET LA DIFFUSION DE SES PROJETS DEPUIS 2021
Diplômée de l’École Supérieure des Beaux-Arts de Bordeaux où elle s’est spécialisée en photographie et vidéo, Nina Laisné s’est également formée aux musiques traditionnelles sud-américaines auprès du guitariste Miguel Garau. C’est durant cette période qu’émerge l’envie d’allier cinéma, musique et art contemporain. Elle s’intéresse aux identités marginales qui évoluent dans l’ombre de l’Histoire officielle mais aussi aux traditions orales lorsqu’elles sont soumises au déracinement. Dès 2010, avec Os convidados, ses images deviennent sonores et évoquent des chants traditionnels. En 2013, son film En présence (piedad silenciosa) cristallise l’équilibre entre une écriture visuelle et une écriture musicale, autour de réminiscences religieuses dans le folklore vénézuélien. Cette réalisation signe aussi le début d’une collaboration fructueuse avec les musiciens Daniel et Pablo Zapico qu’elle retrouvera régulièrement autour de partitions anciennes. Avec Folk Songs (2014) et Esas lágrimas son pocas (2015) elle aborde des formes proches du documentaire autour des traditions musicales dans les phénomènes de migrations.
Ses projets l’ont amené à exposer dans de nombreux pays tel le Portugal, l’Allemagne, la Suisse, l’Egypte, la Chine ou encore l’Argentine. Elle est régulièrement invitée à produire de nouvelles pièces lors de résidences de création (Casa de Velázquez – Académie de France à Madrid, FRAC Franche-Comté, Park in Progress à Chypre et en Espagne, Pollen à Monflanquin). Ses réalisations vidéo sont également présentées dans des salles de cinéma et festivals, dont le FID Marseille, la FIAC Paris, le Papay Gyro Nights Festival de Hong Kong, le Festival Internacional de Cinema de Toluca et le Festival Periferias de Huesca. Nina Laisné collabore également avec de nombreux artistes issus du spectacle vivant dont le chorégraphe et danseur de flamenco Israel Galván (El Amor Brujo), ou le marionnettiste Renaud Herbin (Open the Owl) ou la chorégraphe espagnole Luz Arcas (Toná).
#ULTIMO HELECHO_ CRÉATION 2025
Au croisement des mythologies sud-américaines et des croyances liées aux mondes souterrains, Último helecho est une nouvelle collaboration entre la metteuse en scène Nina Laisné et le danseur-chorégraphe François Chaignaud, après leur spectacle Romances inciertos, un autre Orlando, créé en 2017. Ils sont rejoints cette fois par la chanteuse argentine Nadia Larcher et six interprètes issus des musiques folkloriques et anciennes.
Au milieu d’un décor minéral, les corps, traversés par l’esprit des Sibylles, s’éveillent au son des sacqueboutes, et se métamorphosent, guidés par le souffle du bandonéon. Ensemble, ils donnent vie à une fantasmagorie sensuelle, entre profondeur mystérieuse et vivacité flamboyante. La richesse des danses et des musiques sud-américaines s’enchevêtre avec les vestiges d’un monde baroque disparu. Expression totale, ce spectacle-utopie fait entendre des répertoires méconnus en Europe et révèle toute la puissance, poétique et résistante, de ces folklores. Une spéléologie vivante, où les corps exhument les voix, les danses et les mémoires enfouies.
Premières les 19 et 21 juillet 2025 au Volkstheatre de Vienne (Autriche) dans le cadre d’Impultanz.
Toutes les infos à suivre sur le site de Nina Laisné.
#COMO UNA BAGUALA OSCURA_ CRÉATION 2024
Ombre, terre, racines : paysage chorégraphique et musical
Dans Como una baguala oscura, Nina Laisné s’associe au danseur et chorégraphe Néstor ‘Pola’ Pastorive pour célébrer l’œuvre de la pianiste et compositrice argentine Hilda Herrera. Entre désir d’élévation et destins qui se brisent, elle conçoit une performance scénique délicate et puissante, à l’image de ces deux artistes qui, libres et novateurs, n’ont jamais sacrifié l’essence populaire de leur art.
Toutes les infos à suivre sur le site de Nina Laisné.
#ARCA OSTINATA_ CRÉATION 2023
Arca ostinata est née d’une forme d’utopie, du désir de créer une architecture accueillante, où célébrer des identités hybrides. Un vaisseau à bord duquel nous embarquons pour un voyage semi-éveillé, là où les chronologies se distordent, les géographies se réinventent et engendrent de nouvelles constellations à explorer. Une trajectoire qui s’enracine dans le premier Baroque et qui, à travers les infinies mutations du théorbe, propose une vision transversale et intime de l’histoire de la musique.
Arca ostinata est un opéra onirique pour un seul musicien, à la fois soliste et son propre accompagnateur. Il se laisse traverser par des mirages successifs, des visions furtives aux accents irréels. Un théorbe qui se rêve édifice ; une cathédrale de bois qui s’érige progressivement autour de son interprète pour mieux l’étreindre. Sous des airs de retable, l’architecture évoque les entrailles d’un immense instrument. Au creux de ses ogives marquetées, une rosace vertigineuse. Rappelant les bestiaires qui ornementent les instruments baroques, des oiseaux fantastiques et autres chimères semblent tapis dans l’ombre, prêts à surgir dans chaque recoin. Des caisses de résonance agissent ici comme un miroir déformant, reflétant les mélodies du théorbe dans des timbres altérés.
Tous les autres projet à suivre sur le site de Nina Laisné : ici
# ninalaisne.com
Photographies :